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 L’IMPASSE européenne

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MessageSujet: L’IMPASSE européenne    L’IMPASSE européenne  Icon_minitimeLun 6 Juin - 23:33

Il y a des moments dans la vie politique où il n’y a plus de bonnes solutions.L’histoire se charge d’en trouver et pourvu qu’elles soient bonnes !



L’EUROPE NE VA PAS BIEN. C’est n’est pas en répétant qu’il faudrait en conséquence faire davantage d’Europe, que l’Europe ira mieux. Au lieu d’édicter indéfiniment de nouvelles règles pour colmater les brèches, il serait sage de revoir la conception d’ensemble.

Le discours politique français est frappé d’une terrible inconséquence. D’un côté, il n’est question que de pousser à davantage d’intégration européenne avec cette idée sous-jacente que « plus » d’Europe permettra de sauver l’Europe ; et, d’un autre côté, il ne s’agit que de protester contre les effets de cette prétendue dynamique quand les dirigeants, pourtant tout acquis à l’idée européenne, s’aperçoivent soudain avec effroi que des intérêts français vitaux vont devoir être sacrifiés pour une construction dont nul ne voit les perspectives ni les avantages, sauf ceux qui en vivent et en profitent.



L’EUROPE IMPOSSIBLE



Les socialistes ont ainsi sacrifié – l’ont-ils même voulu ? – l’industrie française ; ils ne doivent pas s’étonner si les ouvriers leur en veulent et préfèrent voter Front National.

Il en est de même de la Politique agricole commune. Comment un Bruno Le Maire, succédant à un Michel Barnier redevenu commissaire européen – toujours les prébendes ! -, peut-il tenir sur le sujet un double discours ? Mieux placé que tout autre, il sait fort bien que l’agriculture française est peu à peu mais inéluctablement sacrifiée par Bruxelles à des considérations européistes et mondialistes.

Et voilà maintenant qu’il apparaît comme une évidence que le fameux espace Schengen qui, il faut s’en souvenir, avait été présenté en son temps comme la norme européenne de sécurité des frontières, n’est qu’une passoire… et non seulement une passoire mais une pompe aspirante pour tous les peuples d’Europe, d’Afrique et d’Asie.

Discours de Grenoble, réglementation sur les « Roms », sur l’immigration illégale et clandestine. Langage de combat qui provoqua tant de tapages ! Et pour quoi aujourd’hui ? 20.000 Tunisiens reçoivent leurs titres de séjour en Italie et ne cherchent qu’à venir en France. Espace Schengen, n’est-ce-pas ? Nicolas Sarkozy pousse une clameur ; il rencontre Berlusconi, c’était le 26 avril. Résultat : un marchandage global, une lettre commune à la Commission européenne pour qu’elle aide à la protection des frontières – elle en profitera pour justifier encore ses augmentations budgétaires ! – une promesse pour l’Italie d’avoir en novembre la présidence de la BCE – qu’en penseront les Allemands ? – une compensation pour les achats français d’entreprises italiennes… Et puis… des Tunisiens, bientôt des Libyens, des Soudanais, des Africains qui continueront d’arriver et qui remonteront la Botte, pour aller où, s’il vous plaît ?

Il est permis de se demander comment se règlent tous ces problèmes, par quels coups de téléphone, quelles décisions, quelles tractations ? Comment agir dans le long terme avec de pareils procédés ?



CRISES SYSTEMIQUES,

VICES SYSTEMIQUES



C’est le vice essentiel de systèmes mal conçus qu’il faut dénoncer, système européen, mais aussi système français. Que valent les institutions dévoreuses d’énergie, destructrices de puissance, qui écrasent les peuples en gaspillant leurs ressources ? Pour ainsi dire chaque jour, un ébranlement vient les secouer. C’est un vacillement perpétuel. A quand l’écroulement ?

Ce n’est pas une prophétie, c’est une certitude mathématique. En effet, la dette grecque que l’Europe a cru colmater est toujours là, chaque jour plus béante : 340 milliards fin 2011. Les 110 milliards octroyés n’y suffisent plus. Elle n’est plus tenable. Aucun plan d’austérité ne peut venir à bout d’une telle charge. Reste à brader la Grèce, morceau par morceau, ce que fait le gouvernement grec sans scrupule, mais dans de si mauvaises conditions qu’aucun résultat tangible ne changera l’implacable réalité.

Cependant le monde officiel de la politique et de la finance affirme encore hautement à ce jour de fin avril – mais demain ? – qu’il n’est pas question de restructurer la dette grecque. Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour savoir ce qu’une telle affirmation signifie. Faut-il rappeler que Madame Lagarde, il y a quelques semaines encore, expliquait que les prêts français à la Grèce étaient une affaire des plus profitables, vu les remboursements escomptés, « intérêt et capital », cela allait de soi ? Mais voilà que se profile déjà le nécessaire rééchelonnement avant l’inéluctable cessation de paiement, autrement dit la banqueroute. Du coup tous les avoirs en dette grecque ne vaudront plus que roupie de sansonnet. Voilà pourquoi il est interdit d’évoquer même la catastrophe !

Problème immense et insoluble, systémique selon le langage convenu : c’est que les banques européennes, allemandes, anglaises, françaises, et la BCE elle-même ont dans leurs avoirs quantités de titres qui ne seront plus, pour parler le jargon, que des « actifs toxiques ». Autrement dit, du néant. Aucun des « stress-tests » auxquels les banques au mois de juin prochain devront se soumettre, ne prévoient cette accablante réalité.

Voici encore la dette irlandaise, d’autre nature sans doute, mais aux conséquences équivalentes. Elle ne cesse d’être réévaluée à la hausse. Les banques irlandaises que l’Etat irlandais aidé par l’Europe renfloue, ont, elles aussi, des dettes à l’égard des établissements financiers européens. La BCE a même récemment racheté de prétendus actifs, c’est-à-dire encore du néant.

Voici, de plus, la dette portugaise avec ses taux devenus impossibles. Le gouvernement portugais a démissionné pour pouvoir demander l’aide de l’Union européenne et du FMI, au bas mot 80 milliards d’euros. Sans garantie aucune…

Voici maintenant, à la queue leu leu, les dettes espagnole, italienne, française… Aucun fonds de soutien n’y pourvoira. Le FMI, de rapport en rapport, commence à manifester son inquiétude.

Ce n’est pas en vain que les Etats-Unis, menacés d’avoir leur note dégradée, ont reçu une semonce sur leur colossal endettement, 14.400 milliards de dollars, 100 % du PIB, et sur leur déficit annuel. Il faudra que républicains et démocrates se mettent d’accord pour assurer les financements courants. Le président Obama servira d’arbitre. C’est une nécessité nationale. Cet impératif peut les sauver.

Mais l’Europe ? Il n’y a pas d’arbitre ; elle nie les nécessités nationales ; elle ne fait que des comptes et ses comptes sont mauvais. Aucune institution n’est en mesure d’aborder le problème de fond.

Et les peuples le comprennent à leur manière. Les vrais Finlandais qui se sont imposés aux dernières élections législatives finlandaises, ne veulent plus payer pour l’Europe. Les Hongrois, non plus, qui préfèrent avec Victor Orban retrouver leur racine nationale et chrétienne et réécrire dans ce sens leur constitution. Il en sera de même au Portugal et en Irlande. Le Front national en France fait frémir la classe politique installée. Les Anglais veulent se sauver par eux-mêmes et ils y arriveront. Quant aux Allemands, si les officiels de la classe politique se sont laissés forcer la main à plusieurs reprises par Nicolas Sarkozy, en particulier encore en mai 2010 au moment où la crise a failli de nouveau tout emporter, c’est parce qu’ils savaient que leurs intérêts bancaires étaient concernés. Vient un temps où trop, c’est trop.

Pourquoi payer ? Madame Merkel a elle-même prévenu : il faudra bien que « les privés » payent, autrement dit les banques, autrement dit les particuliers. Ainsi les Etats se garent devant cette succession de chutes financières qui s’annoncent ; du moins prétendent-ils ainsi préserver leurs contribuables.

Et en France ? Alors que le mur de la dette se rapproche en même temps que celui des autres pays – et cumulées, ce sont des sommes astronomiques, 3.600 milliards exigibles d’ici fin 2012 -, alors que dans quelques mois le risque deviendra vertigineux, les partis ne savent qu’inventer pour séduire l’électorat ; chaque jour voit un candidat nouveau à la présidentielle ou à de ridicules primaires qui sont des jeux de gosses de riches… Telle est la vie politique française. Qui veut bien comprendre, qu’il comprenne !

Hilaire DE CREMIERS
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Lys de France

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MessageSujet: Re: L’IMPASSE européenne    L’IMPASSE européenne  Icon_minitimeSam 2 Juil - 4:07

Pour ceux qui l'ont loupé, c'était en substance la conférence du 18 juin dernier...
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jean




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MessageSujet: Re: L’IMPASSE européenne    L’IMPASSE européenne  Icon_minitimeJeu 10 Nov - 22:56

Lys de France a écrit:
Pour ceux qui l'ont loupé, c'était en substance la conférence du 18 juin dernier...

En ce qui concerne l'Europe il y a eu rejet du projet de constitution européenne en 2005, grâce a Jaques Chirac qui a soumis ce projet au référendum; en 2007 première trahison du petit hongrois: adoption du traité de Lisbonne PAR VOIE PARLEMENTAIRE sous prétexte que "la construction européenne est l'affaire des parlementaires et des politiques, et non du peuple!"

Dernière trouvaile de notre petit génie national: revendre les dettes de l'europe a la Chine, et dire qu' au début de son mandat il nous a sortit "la fierté d'être Francais" ect...

Sacré farceur non?

Sauf que la farce en question, c est nous, et cela ne prête pas a faire sourire...



[strike][b]VIVE LA FRANCE INDÉPENDANTE ET SOUVERAINE, VIVE LE ROY DES FRANÇAIS, A BAS LES PARLEMENTAIRES, POUR UNE DÉMOCRATIE DIRECTE COMME EN SUISSE, AVEC LE ROY COMME UNIFICATEUR!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![b]


POUR UNE FRANCE LIBRE POUR ETRE HEUREUSE, FORTE POUR ETRE RESPECTÉE ET SOUVERAINE!!!!!!!!!!!




MILITEZ, INFORMEZ, IL Y VA DU SALUT DE LA PATRIE, IL N' EST TROP TARD QUE LORSQUE L'ON SE RÉSIGNE, SEULS LES MOUTONS SE RÉSIGNENT, ET UN MOUTON, FINIT TOUJOURS A L'ABATOIR...

ET NE RESTEZ PAS CANTONNES A L'OUEST, MAIS A TOUTE LA FRANCE
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jean




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MessageSujet: Re: L’IMPASSE européenne    L’IMPASSE européenne  Icon_minitimeJeu 10 Nov - 23:23

[quote="Admin"]Il y a des moments dans la vie politique où il n’y a plus de bonnes solutions.L’histoire se charge d’en trouver et pourvu qu’elles soient bonnes !



L’EUROPE NE VA PAS BIEN. C’est n’est pas en répétant qu’il faudrait en conséquence faire davantage d’Europe, que l’Europe ira mieux. Au lieu d’édicter indéfiniment de nouvelles règles pour colmater les brèches, il serait sage de revoir la conception d’ensemble.

Le discours politique français est frappé d’une terrible inconséquence. D’un côté, il n’est question que de pousser à davantage d’intégration européenne avec cette idée sous-jacente que « plus » d’Europe permettra de sauver l’Europe ; et, d’un autre côté, il ne s’agit que de protester contre les effets de cette prétendue dynamique quand les dirigeants, pourtant tout acquis à l’idée européenne, s’aperçoivent soudain avec effroi que des intérêts français vitaux vont devoir être sacrifiés pour une construction dont nul ne voit les perspectives ni les avantages, sauf ceux qui en vivent et en profitent.



L’EUROPE IMPOSSIBLE



Les socialistes ont ainsi sacrifié – l’ont-ils même voulu ? – l’industrie française ; ils ne doivent pas s’étonner si les ouvriers leur en veulent et préfèrent voter Front National.

Il en est de même de la Politique agricole commune. Comment un Bruno Le Maire, succédant à un Michel Barnier redevenu commissaire européen – toujours les prébendes ! -, peut-il tenir sur le sujet un double discours ? Mieux placé que tout autre, il sait fort bien que l’agriculture française est peu à peu mais inéluctablement sacrifiée par Bruxelles à des considérations européistes et mondialistes.

Et voilà maintenant qu’il apparaît comme une évidence que le fameux espace Schengen qui, il faut s’en souvenir, avait été présenté en son temps comme la norme européenne de sécurité des frontières, n’est qu’une passoire… et non seulement une passoire mais une pompe aspirante pour tous les peuples d’Europe, d’Afrique et d’Asie.

Discours de Grenoble, réglementation sur les « Roms », sur l’immigration illégale et clandestine. Langage de combat qui provoqua tant de tapages ! Et pour quoi aujourd’hui ? 20.000 Tunisiens reçoivent leurs titres de séjour en Italie et ne cherchent qu’à venir en France. Espace Schengen, n’est-ce-pas ? Nicolas Sarkozy pousse une clameur ; il rencontre Berlusconi, c’était le 26 avril. Résultat : un marchandage global, une lettre commune à la Commission européenne pour qu’elle aide à la protection des frontières – elle en profitera pour justifier encore ses augmentations budgétaires ! – une promesse pour l’Italie d’avoir en novembre la présidence de la BCE – qu’en penseront les Allemands ? – une compensation pour les achats français d’entreprises italiennes… Et puis… des Tunisiens, bientôt des Libyens, des Soudanais, des Africains qui continueront d’arriver et qui remonteront la Botte, pour aller où, s’il vous plaît ?

Il est permis de se demander comment se règlent tous ces problèmes, par quels coups de téléphone, quelles décisions, quelles tractations ? Comment agir dans le long terme avec de pareils procédés ?



CRISES SYSTEMIQUES,

VICES SYSTEMIQUES



C’est le vice essentiel de systèmes mal conçus qu’il faut dénoncer, système européen, mais aussi système français. Que valent les institutions dévoreuses d’énergie, destructrices de puissance, qui écrasent les peuples en gaspillant leurs ressources ? Pour ainsi dire chaque jour, un ébranlement vient les secouer. C’est un vacillement perpétuel. A quand l’écroulement ?

Ce n’est pas une prophétie, c’est une certitude mathématique. En effet, la dette grecque que l’Europe a cru colmater est toujours là, chaque jour plus béante : 340 milliards fin 2011. Les 110 milliards octroyés n’y suffisent plus. Elle n’est plus tenable. Aucun plan d’austérité ne peut venir à bout d’une telle charge. Reste à brader la Grèce, morceau par morceau, ce que fait le gouvernement grec sans scrupule, mais dans de si mauvaises conditions qu’aucun résultat tangible ne changera l’implacable réalité.

Cependant le monde officiel de la politique et de la finance affirme encore hautement à ce jour de fin avril – mais demain ? – qu’il n’est pas question de restructurer la dette grecque. Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour savoir ce qu’une telle affirmation signifie. Faut-il rappeler que Madame Lagarde, il y a quelques semaines encore, expliquait que les prêts français à la Grèce étaient une affaire des plus profitables, vu les remboursements escomptés, « intérêt et capital », cela allait de soi ? Mais voilà que se profile déjà le nécessaire rééchelonnement avant l’inéluctable cessation de paiement, autrement dit la banqueroute. Du coup tous les avoirs en dette grecque ne vaudront plus que roupie de sansonnet. Voilà pourquoi il est interdit d’évoquer même la catastrophe !

Problème immense et insoluble, systémique selon le langage convenu : c’est que les banques européennes, allemandes, anglaises, françaises, et la BCE elle-même ont dans leurs avoirs quantités de titres qui ne seront plus, pour parler le jargon, que des « actifs toxiques ». Autrement dit, du néant. Aucun des « stress-tests » auxquels les banques au mois de juin prochain devront se soumettre, ne prévoient cette accablante réalité.

Voici encore la dette irlandaise, d’autre nature sans doute, mais aux conséquences équivalentes. Elle ne cesse d’être réévaluée à la hausse. Les banques irlandaises que l’Etat irlandais aidé par l’Europe renfloue, ont, elles aussi, des dettes à l’égard des établissements financiers européens. La BCE a même récemment racheté de prétendus actifs, c’est-à-dire encore du néant.

Voici, de plus, la dette portugaise avec ses taux devenus impossibles. Le gouvernement portugais a démissionné pour pouvoir demander l’aide de l’Union européenne et du FMI, au bas mot 80 milliards d’euros. Sans garantie aucune…

Voici maintenant, à la queue leu leu, les dettes espagnole, italienne, française… Aucun fonds de soutien n’y pourvoira. Le FMI, de rapport en rapport, commence à manifester son inquiétude.

Ce n’est pas en vain que les Etats-Unis, menacés d’avoir leur note dégradée, ont reçu une semonce sur leur colossal endettement, 14.400 milliards de dollars, 100 % du PIB, et sur leur déficit annuel. Il faudra que républicains et démocrates se mettent d’accord pour assurer les financements courants. Le président Obama servira d’arbitre. C’est une nécessité nationale. Cet impératif peut les sauver.

Mais l’Europe ? Il n’y a pas d’arbitre ; elle nie les nécessités nationales ; elle ne fait que des comptes et ses comptes sont mauvais. Aucune institution n’est en mesure d’aborder le problème de fond.

Et les peuples le comprennent à leur manière. Les vrais Finlandais qui se sont imposés aux dernières élections législatives finlandaises, ne veulent plus payer pour l’Europe. Les Hongrois, non plus, qui préfèrent avec Victor Orban retrouver leur racine nationale et chrétienne et réécrire dans ce sens leur constitution. Il en sera de même au Portugal et en Irlande. Le Front national en France fait frémir la classe politique installée. Les Anglais veulent se sauver par eux-mêmes et ils y arriveront. Quant aux Allemands, si les officiels de la classe politique se sont laissés forcer la main à plusieurs reprises par Nicolas Sarkozy, en particulier encore en mai 2010 au moment où la crise a failli de nouveau tout emporter, c’est parce qu’ils savaient que leurs intérêts bancaires étaient concernés. Vient un temps où trop, c’est trop.

Pourquoi payer ? Madame Merkel a elle-même prévenu : il faudra bien que « les privés » payent, autrement dit les banques, autrement dit les particuliers. Ainsi les Etats se garent devant cette succession de chutes financières qui s’annoncent ; du moins prétendent-ils ainsi préserver leurs contribuables.

Et en France ? Alors que le mur de la dette se rapproche en même temps que celui des autres pays – et cumulées, ce sont des sommes astronomiques, 3.600 milliards exigibles d’ici fin 2012 -, alors que dans quelques mois le risque deviendra vertigineux, les partis ne savent qu’inventer pour séduire l’électorat ; chaque jour voit un candidat nouveau à la présidentielle ou à de ridicules primaires qui sont des jeux de gosses de riches… Telle est la vie politique française. Qui veut bien comprendre, qu’il comprenne !

Hilaire DE CREMIERS
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