http://royalartillerie.blogspot.com/2008/08/royal-artillerie-fut-lanc-fin-janvier.htmlRoyal-Artillerie fut lancé fin janvier 2005 sur la Toile avec l'ambition de participer à la banalisation de l'offre royaliste autour de la mouvance monarchiste des fidèles et au-delà si possible, sans préjugés réducteurs ni tabula rasa. Faire la propagande aimable d'un meilleur futur possible est l'axe rédactionnel de ce blogue.
Le discours politique délivré par les cinq chapelles royalistes est fortement ancré dans le passé de la France et aucun futur acceptable pour notre pays n'est jusqu'ici promu sans adoubement de tout énoncé par l'Histoire, au principe maurassien de l'empirisme organisateur. Il est donc impensable (ou extravagant) de promouvoir l'idée monarchique ex-nihilo, même si le parti de l'Alliance Royale a fait de son côté un véritable travail de construction d'une plateforme politique royaliste "jouable".
Si l'angle d'attaque de la propagande nécessaire au triomphe de la monarchie est logique et cohérent dans les chapelles dès qu'il se fonde sur l'expérience, il a le défaut essentiel de scléroser le débat quand ce dernier est mené sans recherche de l'innovation. A tel point que l'image de la mouvance royaliste est très généralement confite en commémorations, réhabilitations et dénonciations ; avec parfois des connotations imméritées mais trop mollement réfutées. Les hypothèques léguées par l'Action française n'ont pas encore bénéficié de la main-levée.
Cette image n’est jamais associée à une prospective ou simplement à un projet !
Que des travaux historiques professionnels soient nécessaires pour revisiter l'Histoire ne se discute pas, tant le passé de la monarchie a été galvaudé, trahi, menti ; mais si l'on ne veut pas mourir "royaliste" il faut s'atteler au retour du roi avec les arguments qui portent aujourd'hui, et admettre qu'il ne viendra pas sur les ailes de la Providence, ni comme un deus ex-machina de théâtre lors d'une rupture constitutionnelle ; mais plus sûrement à l'issue d'un long travail de réacclimatation de l'idée royaliste au sein de l'Opinion.
C'est du moins la thèse de Royal-Artillerie.