Lys de France
Nombre de messages : 1006 Age : 35 Localisation : Pontivy Date d'inscription : 03/07/2010
| Sujet: 24 août 1393 : naissance d’Arthur III de bretagne Jeu 23 Aoû - 17:58 | |
| Arthur III de Richemont est né le 24 août 1393 au château de Suscinio (Sarzeau). Il fut Duc de Bretagne. Il était le deuxième fils de Jean IV (de Montfort), Duc de Bretagne, et de Jeanne de Navarre. Il était également Connétable de France, mais aussi Duc de Touraine, de Dreux, d’Etampes, de Montfort, d’Ivry et baron de Parthenay.
A la fois général, combattant, organisateur, diplomate, juge, il agit d’une manière si droite que tous, amis ou ennemis, lui ont donner le nom de “justicier”. Grâce à lui, la bourgogne se détacha de l’alliance anglaise (1435) et il chassa les anglais de Normandie par la victoire de Formigny (1450). Sa charge de connétable ne l’empêcha pas de s’interesser aux affaires de la Bretagne et aux membres de sa famille. Par tous les moyens, il s’efforça de sauver son malheureux neveu, Gilles de Bretagne. Mais, le 24 avril 1450 Olivier de Méel, ancien écuyer d’Arthur, l’assassine, il était le frère du duc de Bretagne François Ier (représentant le parti pro-anglais dans le duché). Après son acte, de Méel fuit en France et trouve asile au château de Marcoussis. Il y fut trouvé et enlevé par deux écuyers d’Arthur, afin d’être exécuté à Vannesle 8 juin 1451.
Le 22 septembre 1457, Arthur de Richemont voit son second neveu, Pierre II, successeur de françois Ier, disparaître à son tour. Cette disparition fait de lui le nouveau Duc de Bretagne. Il prend le nom d’Arthur III. Sans qu’il eut renoncé à la dignité de Connétable de France c’est debout l’épée au fourreau que, refusant l’hommage lige, il ne préta au Roi de France que l’hommage simple, marquant ainsi l’indépendance du Duché. Mais malheureusement, veilli et usé il ne régnera que treize mois. Il s’éteint à Nantes le 8 décembre 1458 laissant le duché à François II, père de la future duchesse Anne.
Il s’était marié à trois reprises, mais n’eut pas de postérité.
Après avoir achevé le récit de sa vie, son historien termine ainsi “en son temps, il n’y avait meilleur catholique que lui qui aimait plus Dieu et l’église. Il était rempli de toutes bonnes vertus. Il était prudhomme, chaste et vaillant autant que prince peut-être, et me semble qu’homme ne devait rien craindre en sa compagnie. Sur toutes choses, aimait gens vaillants et bien renommés, aimait et soutenait le peuple plus que nul autre et faisait largemement des biens aux pauvres mendiants et autres pauvres de Dieu“. Lire la suite sur le site de l'URBVM : http://urbvm.com/?p=6598 | |
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