Lys de France
Nombre de messages : 1006 Age : 35 Localisation : Pontivy Date d'inscription : 03/07/2010
| Sujet: 100 jours de présidence Mer 5 Sep - 17:40 | |
| Cet article est tiré du dernier numéro de Prospectives Royalistes de l’Ouest, à télécharger gratuitement ici :
Au fur et à mesure des cycles présidentiels, les médias et commentateurs politiques ont appris à aimer certains anniversaires, et les inéluctables et ronflantes analyses politico-économiques qui les accompagnent. Le cap des 100 jours de présidence apparaît donc, dans ce cycle analytique, fondamental car il fait transparaître l’axiome politico-économique gouvernemental, donnant le « la » d’une conduite présidentielle au cœur des attentions médiatiques.
Ainsi, l’exercice fut visiblement rempli par nombre de journaux, ceux-ci se focalisant tour à tour sur les réformes déjà menées, celles en cours, celles qui restent dans les tiroirs, et l’expression de l’opposition face à ces mêmes réformes. En gardant l’évidente subjectivité qui caractérise la caste journalistique française… en dressant donc un tableau assez élogieux de la présidence « normale ». Or, rien d’élogieux ne pourrait être objectivement tiré de ces quelques jours de gouvernance socialiste. En premier lieu, ces 100 premiers jours de présidence ne furent les témoins que d’un « détricotage » en règle des quelques réformes mises en place sous la présidence précédente, comme la réforme du statut des carrières longues ou la refiscalisation d’une immense partie des heures supplémentaires. Or la révision de ces deux réformes est à contre-sens de toute saine politique économique, augmentant encore un peu la charge taxatrice pesant sur la compétitivité industrielle française ! Un choc de non-compétitivité évident qui pénalisera encore un peu plus l’économie …
Ensuite, ces 100 premiers jours de présidence mirent en relief la profonde dichotomie politique entre les deux présidences successives : d’un hyper-président aux décisions souvent trop rapides et irréfléchies, la France a donc élu un hypo-président aux interminables concertations sociales et aux décisions bien trop rares et trop souvent d’une affligeante mollesse. Or, en temps de crise systémique, mener un pays exige courage politique, objectivité et de véritables réformes de fond, volontés qui semblent profondément étrangères aux actuels gouvernants, comme aux précédents d’ailleurs. Pour pallier son évidente lenteur, l’hypo-président socialiste aura donc eu à cœur de multiplier les décisions insignifiantes comme la « relative » augmentation (2%) du SMIC, ou les brassages d’airs politiques tels que l’illusoire refus du cumul des mandats, pourtant réalité tangible d’une majorité de parlementaires socialistes (207 députés et 94 sénateurs). Enfin, ces 100 premiers jours de présidence soulignèrent les principaux axiomes sociaux du nouveau gouvernement, notamment contre la Vie et les institutions sociales fondamentales, telles que le Mariage et l’Adoption. Les néo-malthusiens s’en régalent et jubilent, tandis que le pays réel s’inquiète : le gouvernement socialiste sera-t-il le nouvel Anacréon de la Culture de Mort ? Tout le laisse supposer et redouter… En clair, les 100 premiers jours de la présidence socialiste ne placent guère la France sous de bons augures. La « fameuse » taxe des 75% étant déjà dénoncée par le Conseil Constitutionnel comme confiscatoire donc anticonstitutionnelle, les aspirations économiques socialistes se tourneront donc inéluctablement vers les actuels surtaxés, industries et classes moyennes, qui verront progressivement leurs capitaux s’effriter sous de nouvelles taxes gouvernementales. L’exil fiscal et les délocalisations industrielles forment déjà les prémices de la réponse sociale à l’outre-taxation socialiste, en attendant la prise de conscience du reste du pays qui, au moment voulu, aura besoin de l’action militante royaliste pour appréhender les réelles solutions à l’actuelle crise systémique. | |
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Torpenn
Nombre de messages : 85 Date d'inscription : 25/07/2012
| Sujet: Re: 100 jours de présidence Ven 7 Sep - 1:49 | |
| Le quinquennat Hollande marquera assurément les annales de l'Histoire par ses conséquences économiques et sociales pendant les décennies qui suivront : comme les gouvernements Chautemps et Daladier brillaient par leur inaction pendant la crise de 1929, le gouvernement Hollande resplendira d'apathie et de tièdeur, quasi-criminelles en temps de crise systémique... | |
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