Bouteldja relaxée : une justice hémiplégique

Je suis un souchien.

Première, deuxième, troisième générations : nous sommes (majoritairement pour le moment…) des enfants de souchiens.

Houria Bouteldja, ancienne porte-parole du parti des Indigènes de la République, elle, est d’origine algérienne : c’est donc, par essence, une opprimée, qui en veut fort légitimement à la terre entière. Enfin surtout à tous ceux qui ne lui ressemblent pas : vous, moi, nous autres souchiens. Ces souchiens empreints d’idéologie française, racistes et colonialistes, qu’elle veut selon ses propres termes « rééduquer ».

Dix mois après le Tribunal correctionnel 1, la Cour d’appel de Toulouse a décidé, ce lundi, qu’il était parfaitement légal d’injurier la majorité de la population française. C’est cette même justice qui a condamné Eric Zemmour pour avoir constaté des faits relatifs à l’origine ethnique de nombreux délinquants.

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Il est évident que l'idéologie a depuis longtemps réduit le bon sens et l'objectivité judiciaire à son plus simple appareil, à du papier crépon que l'on agite avec frénésie pour voiler la toute puissance des lobbys victimistes et anti-racistes. Bouteldja allait être assurément relaxé, la nomenklatura ayant bien fait son job : d'ici peu, je mets ma main à couper que "souchien" décorera les nouvelles lignes du dictionnaire Lafont ou Hachette !

Si, si, vous verrez...

Et Bouteldja en attendant vociférera à qui mieux mieux pour faire comprendre les douleurs atroces et terribles d'être victime de l'odieuse méchanceté des souchiens français.... Oui, c'est le monde à l'envers. Et il n'y a que la république qui peut aussi sciemment l'ignorer.