Lu sur le site de l'URBVM :
http://urbvm.com/?p=2719[...]
Ces joint-ventures posent un réel problème au niveau économique, social et même politique pour la France.
Au niveau politique tout d’abord, ces joint-ventures sont les résultantes d’un manque total de réel développement industriel français, notamment plombé par les lourdes charges financières de l’Etat. Les PME, véritable cœur de l’industrie française, sont taxées à près de 60 % (dont 40 % sur le travail) et peinent à garder une quelconque compétitivité. Face à ce défi et aux réguliers dépôts de bilan de leurs homologues français, elles préfèrent se développer dans d’autres marchés étrangers, plus porteurs mais qui ont des conséquences malheureusement désastreuses pour l’économie française.
Au niveau économique ensuite, ces joint-ventures montrent l’état de délabrement de notre économie française : obligés de s’appuyer sur d’autres entreprises étrangères, elles servent le pays de l’investissement au détriment de la France. En effet, ces entreprises perdent progressivement leur « savoir-faire » unique et l’on assiste de plus en plus à « un transfert de savoir », ce petit plus français qui permettait à l’économie française, au sein d’un libéralisme économique forcené, de garder la tête hors de l’eau.
Au niveau social notamment, dont l’exemple typique est la joint-venture sino-française. Cette coentreprise, souvent sous la forme d’une société à responsabilité limitée, a de nombreuses possibilités en Chine : elle peut acheter des terres, construire des bâtiments et même employer des chinois. Et c’est bien là que le bât blesse : la main d’œuvre chinoise étant bien plus compétitive que la main d’œuvre française (pas de réduction temps de travail, coût horaire dérisoire, etc…), le chômage français en pâtit douloureusement.
C’est parce que le tissu industriel français s’effrite sous les coups de l’ultralibéralisme et des surtaxes républicaines que les joint-ventures se développement malheureusement dans le mauvais sens. Cette déliquescence économique française ne pourra s’arrêter que par un sursaut corporatif, un développement national des corporations de métiers qui, au lieu de participer à la fuite du « savoir faire français », rendront à l’économie française son indépendance et sa qualité unique, tout en faisant chuter le chômage.
Et les gens de bon sens comprendront aisément que ce sursaut corporatif n’aura sa place qu’au sein d’un régime réellement décentralisé, c’est à dire royal.
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