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 La République contre la Démocratie.

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2 participants
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Julien

Julien


Nombre de messages : 288
Age : 46
Localisation : Nantes
Date d'inscription : 03/03/2007

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MessageSujet: La République contre la Démocratie.   La République contre la Démocratie. Icon_minitimeJeu 19 Avr - 23:37

La République contre la Démocratie. Marianneafricaine5ua_1_





« Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune Française issue de l’immigration, ce jour-là
la France
aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de
la République
… »
Laurent Fabius, au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003


- Il peut paraître étrange de penser que la République est contre la
démocratie, puisque elle se veut légitimer par la volonté populaire,
donc par la démocratie.

-
Vous pensez que je suis devenu fou, en prenant la défense de la
démocratie, régime dont j’ai montré les incohérences. Mais je vous
rassure, que non, je veux juste montrer les incohérences de la
république.

- Mais comment, la république peut aller contre la démocratie. Et si notre
république n’est pas démocratique, quelle est donc sa nature ?



- Quelle légitimité à la République ?

- La République s’est installée contre la monarchie de droit divin. Le roi tenait son autorité de Dieu «il n’a point d’autorité qui ne vienne de Dieu » Saint-Paul.
La Révolution fut surtout contre l’Eglise catholique. Par conséquence,
elle ne pouvait pas se réclamer de droit divin. Cela zapperait ses
fondements et son essence même. Pourquoi décapiter un roi de droit
divin, suppôt de l’Eglise, si c’est pour mettre une République de droit
divin ?

- Louis XVI tenait aussi sa légitimité par la tradition. Il a reçu des
institutions léguées par ses pères. La République est née ex-nihilo,
sans fondement historique. Elle ne pouvait pas prétendre à cette
légitimité.

- Donc, il ne reste qu’à la République et à la Révolution de tirer sa
légitimité du peuple. Sa légitimité est donc par défaut, et malgré elle.


- Quel peuple ?

-
La République tire son autorité du peuple. Mais quel peuple ? Quelle
représentation de peuple ? La représentation populaire fut-elle
identique à travers les époques ?

- Tous d’abord, la République
n’a jamais pris le peuple ou dois-je dire « les peuples » français
comme ils furent. La République a toujours rêvé d’un peuple idéal, à
son image, un peuple bien éloigné de la réalité. Les français furent
toujours conservateur, attachés à leurs terres. Le projet
révolutionnaire était de changer le peuple quitte à exterminer en
masse : « C’est par principe d’humanité que je purge la Liberté de ces monstres ». Laplanche.

Ce changement de peuple a commencé par le jacobinisme, il fallait
déraciner les peuples français pour en faire qu’un qui soit idéal. Les
résistants tels les vendéens ont été exterminés.

-
De plus, nous ne pouvons pas dire qu’est ce qu’un français. La France
s’est construite en fédérant autour du roi, des provinces. De là, il en
découlait que nous étions français par le sol. Certaines provinces
comme le comtat d’Avignon ou l’Alsace, nous étions français par le
sang. La monarchie a pris donc acte de l’identité française, par la
réalité pour déterminer que nous étions français par le sang. Depuis
200 ans, nous sommes français selon les circonstances politiques. Le
droit du sang ou du sol a se sont succédé pour déterminer qui était
français non pas par réalisme mais pour fin politique : militaire ou
pour assimiler des nouveaux venus.
Actuellement, par cette politique, nous ne pouvons pas dire qui est
français en toute objectivité. Le choix entre droit du sang ou du sol
devait déterminer et protéger l’identité nationale et non par
idéologie. La solution trouvée par nos républicains devant leurs
erreurs et de métisser le peuple français avec les nouveaux arrivants,
pour créer un nouveau peuple français. La volonté jacobine de déraciner
les peuples de France et d’en créer un nouveau à leur idéal, est
toujours d’actualité. Pouvons- nous avoir une démocratie et donc une
légitimité de la République, si nous changeons l’identité du peuple ?
Les athéniens n'avaient-ils pas mis le droit du sang quand elle fut en
démocratie?



La nation est le socle
de la démocratie moderne. Nous en avons un contre-exemple parfait en
Irak. L’intervention américaine a été désastreuse car les Américains
ont cru pouvoir apporter la démocratie à une entité qui n’était pas
nationale. »
(SOURCE : Alain Finkielkraut, « Comment peut-on être Français ? », in « Le Figaro littéraire » du 15/03/07.)



Au cours de nos « expériences démocratiques », nos républicains n’ont
cessé de changer le mode de scrutin pour se maintenir au pouvoir. En
Avril 1797, les royalistes gagnent les élections pouvant permettre le
retour de Louis XVIII et des Bourbons au pouvoir, et mettre fin à la
Révolution. Afin d’éviter cela, nos démocrates annulent l’élection de
200 députés royalistes et font appel à l’armée, pour rétablir leurs
pouvoirs. Comme le note Jacques Hers, ce même principe, mais moins
musclé sous la IVème République a été appliqué. Notre mode de scrutin
a changé soit à la proportionnelle ou au scrutin uninominal, pour
empêcher des opposants au système de prendre le pouvoir. Sans compter,
des découpages électoraux qui ne correspondent pas à aucune réalité
politique ou culturelle.



Nos représentants ne représentent qu’eux-mêmes et non les français. En
2002, 40% des français ont voté pour l’UMP, et celui-ci à la majorité
absolue. Malgré 6 millions d’électeurs, le FN n’a aucun député, alors
que le PC avec ces 3% a 20 députés. C’est toujours la bande des quatre
qui monopolisent le champ politique.


N[color:dcdd=White:dcdd]on seulement, il n’a pas que le système électoral qui a changé, mais aussi
la définition même du citoyen. La IIIème République se sachant
tellement sûre de sa légitimité, n’octroyant le droit de vote qu’aux
hommes, car ils pensaient que les femmes plus bigotes, allaient être
influencé par le clergé. Et comme, elles auraient été majoritaires, la
République laïque aurait disparue. En outre, parmi les hommes ayant le droit de vote, tous n’avaient pas ce droit. En effet, les militaires et
le clergé ne pouvaient pas voter. Il est bien connu que ces classes
sociales étaient hostiles à la République et plutôt royalistes. Ainsi,
la République interdit à la majorité des gens pouvant voter pour le
retour du roi, à voter. Maintenant, notre République, voyant que le bon
vieux peuple français est loin de son idéal, fait venir des immigrés en
masse, et leurs accordent le droit de vote. Les français, non bien sûr
rien à dire, les nouveaux arrivants ont plus de droits. Le système
espère bien que ces nouveaux français le soutiendront. (Nous pouvons
penser que les élections de dimanche nous donneront bien de surprises
de ce côté-là.)


La République [color:dcdd=black:dcdd]donc
détermine qui est citoyen ou pas, selon les circonstances politiques et
non de la réalité française. Peut-il avoir une démocratiesans peuple ?



-Quelle légitimité démocratique de notre République ?


- A l’origine, notre système moderne est né d’un coup d’Etat, quand les
Etats-Généraux de 1789 se sont autoproclamés « assemblée nationale »,
c’est-à-dire l’autorité suprême pour faire les lois. Ce fut une
rupture, puisque jusque là, ce fut le roi d’où émaner la loi. Les
Etats-Généraux n’étaient qu’une chambre consultative pour l’impôt. Les
Etats-généraux avaient élus par une société qui n’avait rien avoir avec
la suite. Les clergés avaient leurs députés, ainsi que la noblesse et
le tiers-Etats. De plus, les femmes avaient le droit de vote. Ce droit
aux femmes sera supprimé par la Législative pour réapparaitre en 1945.
Comment une chambre se disant représentative et source de loi peut-elle
exclure 50% de l’électorat ? Je ne pense pas que les femmes aient renoncés spontanément à ce droit.

- Par la suite, aucune de nos républiques ne fut approuvée par le peuple.
La Ière est née du coup d’Etat en déposant Louis XVI, sans demander au
peuple. La deuxième et la troisième a vu une chambre à majorité
monarchique, alors que la République fut proclamée par un petit nombre
d’extrémiste. La IVème fut approuvée par referendum avec une forte
absentions. Et la Vème fut plus un plébiscite pour un homme que pour un
régime. De plus cet homme fut nommé par le précédent régime illégitime.
Aucun régime républicain n’a été légitimé par le peuple, alors qu’ils se réclament d’eux.


- Une république oligarchique ?

- Nous avons pu voir que la République ne peut ni se prétendre du droit
divin, et ni de la volonté populaire. La légitimité républicaine ne
repose sur
aucune légitimité concrète. Elle ressemble de ce côté-là à la monarchie
de Juillet. Mais contrairement, à ce régime qui savait sa légitimité
faible. La République a sacralisé le peuple et prétendre gouverner par
lui et avec lui et par lui.

- Notre république haït la démocratie, puisque si nous étions en démocratie,
nous ne serions pas en République. Souvenons-nous de l’option
démocratique des Ultra sous la Restauration, car ils savaient que le
peuple était conservateur, que la chambre de 1848 et 1871 ont donné des
majorités royalistes. La République a fait des coups d’Etat, le peuple
par servitude volontaire l’a acceptée. Mais pour combien de temps ?

- Pourquoi notre République interdit-il de débattre sur des sujets telle
l’immigration, alors que 40% des français trouvent qu’il y a trop
d’immigrés ? Pourquoi le NON au CTE n’est pas pris en compte durant
cette campagne présidentielle ?

- Depuis deux cents, après un coup d’Etat fait par une minorité, leurs
successeurs continuent à dilapider la France. Les noms de partis
changent, mais les idéologies non. Cette élite politique pense qu’ils
sont plus apte à gouverner que le peuple, auxquelles ils sont censés
tirés leurs légitimités. N’entends pas qu’il est impossible de revenir
sur l’Euro, Mais la loi n’est elle pas l’expression de la volonté
générale selon l’article 6 des droits de l’homme ? Nos démocrates ne
respecteraient-ils pas les droits de l’homme, dont ils se prétendre les
détenteurs ? Nous voyons donc bien que la République gouverne sans le
peuple, qu’elle n’est pas un moyen de gouverner mais un but. Son but
est de créer une République universelle : "Nous
aurons un gouvernement mondial, que cela plaise ou non. La seule
question est de savoir s'il sera créé par conquête ou par
consentement".
Paul Warburg,


- Notre République n’est-elle pas, au fond, voltairienne ? il faut que le peuple soit guidé, et non instruit" Voltaire



Prit sur le blog du Partisan Blanc membre de notre forum. (trop modeste pour le poster lui même lol)
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Tudry

Tudry


Nombre de messages : 48
Localisation : Rennes
Date d'inscription : 03/03/2007

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MessageSujet: Re: La République contre la Démocratie.   La République contre la Démocratie. Icon_minitimeJeu 26 Avr - 3:33

A lire aussi la numéro 22 de la revue LES EPEES
"Les élections contre la démocratie" ...
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http://nominoerex.blogspot.com
 
La République contre la Démocratie.
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