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 Après la Cinquième, Sixième république ou monarchie ?

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MessageSujet: Après la Cinquième, Sixième république ou monarchie ?   Après la Cinquième, Sixième république ou monarchie ? Icon_minitimeLun 26 Mar - 0:05

Premier BILAN du Forum

La fondation du lys a organisé, le 15 février dernier au Palais-Bourbon, son premier forum sur les institutions, avec pour thème : Après la Cinquième, Sixième république ou monarchie ? Il s’agissait d’abord de réfléchir ensemble au-delà des appartenances politiques. Il s’agissait aussi de réintroduire l’idée monarchique dans le débat et de vérifier sa pertinence.
Le niveau des exposés et des discussions offrit un étonnant contraste avec la grisaille des confrontations politiques en cette période de pré campagne électorale. Dans le « premier bureau » de l’Assemblée nationale, plein à craquer, les échanges montrèrent d’emblée que non seulement l’idée monarchique n’avait rien de suranné mais qu’en outre elle pouvait offrir à la France les perspectives d’un redressement.
Après le message de bienvenue au « Palais-Bourbon » de M. Santini, le philosophe Fabrice Hadjadj a-t-il démontré que le mot « république » avait perdu tout pouvoir de valorisation en face d’une humanité désormais confrontée à l’angoisse de sa propre survie, et que les enjeux planétaires qui conditionnent son avenir ne pouvaient être pris en compte de façon crédible par les institutions politiques existantes. La république s’est autodétruite, par la négation de l’héritage royal et par la perte de vue du bien commun. Pour régénérer une société déboussolée et rendre sa dignité à un homme devenu marchandise, la résistance royale fournit la seule réponse valable : elle promet de renouer avec l’Histoire, de reconstituer le fil social rompu par l’utopie et la technocratie mercantile. Seule la figure royale redécouverte garantit à la fois le respect de la res publica.
medium_delsol.jpgChantal Delsol, philosophe de la politique, a rappelé que la monarchie pouvait être aussi bien totalitaire, que démocratique ou élitiste, et que la seule question véritable était de savoir comment contenir le fait que le pouvoir rendait fou. En d’autres termes, quels étaient les avantages d’une monarchie constitutionnelle par rapport à une république en pleine déliquescence. Pour son équilibre, individuel et collectif, l’homme doit avoir le sentiment d’appartenir à une entité. Or le roi est toujours roi de quelque part. Mieux que quiconque, il ancre le citoyen dans un espace et un temps signifiants. Son image psychanalytique serait celle « du père du père ». Veilleur de mémoire, il garantit une certaine forme d’immortalité à la patrie, dont il incarne la permanence et les valeurs supérieures.
Le politologue chrétien François Huguenin s’est demandé si les principes de la monarchie pouvaient servir à la France d’aujourd’hui. Depuis plus de cent ans, les jeunes français apprennent à l’école la haine de la monarchie et l’assimilation de la république à la révolution. Or le pouvoir républicain s’avère incapable de maîtriser le « zapping identitaire » et l’ »absolutisation » de la communauté auxquels nous assistons. Car l’esprit jacobin nie l’intégration des biens communautaires dans le bien national, lui-même remis en cause, à l’autre bout de l’échelle, par le processus de mondialisation. Seul le roi, arbitre naturel des communautés, pourrait se hisser au dessus des égoïsmes de groupe et bâtir une « monarchie équitable ». Seul un pouvoir royal disposerait de la légitimité nécessaire pour consentir aux abandons de souveraineté qui permettent de préserver le bien commun de l’humanité.
medium_leclerc.jpgGérard Leclerc, journaliste et écrivain, a rappelé que c’était la Restauration qui avait introduit en France le système représentatif. Mais que la république concevait désormais la notion de représentation au sens théâtral du terme. Nous vivons dans une sorte de perpétuelle nuit du 4 août dans une monarchie décapitée, ce qu’exprime notamment cette boulimie d’alternance que nous connaissons à chaque élection nationale depuis plus de vingt-cinq ans. Il faut désormais travailler à redéfinir la notion de « souverain. »
Olivier Tournafond, professeur de droit public, a estimé que la révolution, a inversant le sens de la souveraineté, avait condamné la France à la recherche perpétuelle de « l’homme providentiel ». Or on ne peut être élu avec l’appui, au mieux, de la majorité des français, et prétendre tous les représenter. En réalité le gouvernement du peuple n’existe pas : il débouche toujours sur l’anarchie ou s’abdique entre les mains d’une oligarchie, ce qui est le cas présent, avec la recherche forcenée du clientélisme. Il se pourrait qu’un jour, une majorité de Français en ait assez de ce système dévoyé et tourne ses regards vers de plus horizons, ceux que lui montre son Histoire… Affaire à suivre !


Daniel de Montplaisir
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