Images sur les Guerres de Vendée

Voilà un sujet qui risque d'être à rallonge ! Very Happy

Il serait intéressant de regrouper les images correspondant à cette période complexe de l'histoire de la Vendée (et de la Chouannerie également) dans ce sujet.

Pour rendre le sujet plus clair, il est important que les images soit nettes (en gros, ne pas mettre des 2 pixels sur 2) et expliquées (l'auteur, l'évènement, la période, etc....). Bonne recherche !

Je commence donc par la première :

Henri de la Rochejaquelein à la bataille de Cholet le 17 Octobre 1793, peinture de Paul Emile Boutigny : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Cholet

Exécution de Charette :

Condamné à mort, il est fusillé le 29 mars 1796 sur la place Viarme à Nantes. Une croix, à l'angle de la Place Viarme et de la rue Félibien, commémore cette exécution. Il ordonnera lui-même de faire feu par sa célèbre réplique "lorsque je fermerai les yeux, tirez droit au cœur" il refusa d'ailleurs de se faire bander les yeux.

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Nombre de messages : 91 Date d'inscription : 14/06/2011

Bonjour,

Très bonne idée !

Et si on les publiait dans PRO? (dans un coin de page, avec l'explication en-dessous) ?

Façon série de l'iconographie vendéenne?

A+
Coislin

Images sur les Guerres de Vendée Guerre_vendee

Images sur les Guerres de Vendée Guerre_vendee

23 décembre 1793, écrasement de l'armée vendéenne par les Républicains à SAVENAY : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Savenay

« Il n’y a plus de Vendée, citoyens républicains. Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais et les bois de Savenay. Suivant les ordres que vous m’aviez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les sabots des chevaux, massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé. Un chef des Brigands, nommé Désigny, a été tué par un maréchal-des-logis. Mes hussards ont tous à la queue de leurs chevaux des lambeaux d'étendards brigands. Les routes sont semées de cadavres. Il y en a tant que, sur plusieurs endroits, ils font pyramides. On fusille sans cesse à Savenay, car à chaque instant il arrive des brigands qui prétendent se rendre prisonniers. Kléber et Marceau ne sont pas là. Nous ne faisons pas de prisonniers, il faudrait leur donner le pain de la liberté et la pitié n’est pas révolutionnaire. »

Il y a eu de 1500 à 2000 fusillés vendéens suite à la bataille, 1679 femmes et enfants, envoyés sur Nantes, furent fusillés au Miséry ou noyés en Loire par CARRIER, 3000 à 7000 périrent au cours de la bataille, dont près de 600 dans les Bois de Blanche-Couronne et 700 sur l'ile de Sem, exécutés par Westermann en personne.
2500 à 5000 personnes survécurent, dont plus de 1200 qui passèrent par la Loire à Lavau, avec l'aide des populations locales et des passeurs.

Je reprends ici la réponse du Chouan :

Citation :: Tout à fait d'accord pour ne publier que des photos et dessins de qualité avec un format mini lisible.
Pour ce qui est de PRO, dans chaque N° il y a qu' un seul article historique de publier qu'il soit sur les Guerres de Vendée où sur la Chouannerie. Nous voulons rester un journal traitant de l'actualité française et internationnale

Votre idée est bonne Coislin, mais il est vrai que PRO doit rester dans son axe éditorial de base : un journal d'actualité royaliste. Après, et c'est également dans l'optique de PRO (et plus largement de l'URBVM) , une place toute particulière est réservée aux Guerres de Vendée et à la Chouannerie, et donc un article par journal.

N'hésitez pas à rédiger un article sur ce thème, Coislin ! Comme vous connaissez particulièrement bien ce sujet, les articles rédigés n'en seraient que plus précis et donc intéressants ! cheers

Pour reprendre le fil du sujet, voici une image bien triste sur les exécutions républicaines :

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Ces vitraux sont ceux de l'Eglise de Saint-Mars-la-Réorthe, illustrant l'histoire de la paroisse sous la Révolution. Sur ce vitrail, l'exécution de l'abbé Mathieu de Gruchy le 28 Novembre 1797. On peut lire ici la biographie de ce prêtre : http://p.martineau.free.fr/soullans/7.html

Voici un portrait de Louis de Salgues de Lescure, fait par Robert Lefèvre (1756-1830) en 1818 :

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De multiples renseignements sont disponibles ici : http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=REPR&VALUE_98=Salgues%20Louis%20Marie%20de&DOM=All&REL_SPECIFIC=1

Par exemple, ce tableau a été commandé par Louis XVIII pour le château de Saint Cloud en 1816, et ce tableau mesure 2.15 * 1.5 m (ce qui est quand même considérable).

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Tableau du peintre Joseph Aubert, 1882 "Les noyades de Nantes en 1793"
Au premier plan, une barque dans laquelle des sans-culottes poussent un vieillard et des femmes à demi-nues ; à l'arrière-plan, les trois représentants du peuple (Carrier, Pinard et Grand-maison) et un piquet de soldats ; au fond, la foule maintenue par une barrière ; Huile sur toile

Dans le catalogue du salon de 1882, après le titre, on lit : "on attachait un vieillard à une jeune femme ou un jeune homme à une jeune fille, on les dépouillait de leurs vêtements et on les précipitait dans la Loire" (Bulletin du tribunal révolutionnaire,p. 267 ; procès de Carrier, Pinard et Grandmaison). Ce tableau doit être transféré au Musée Dobrée à titre de dépôt

Plus d'informations ici : http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_98=MILL&VALUE_98=1882%20avant&NUMBER=1&GRP=0&REQ=%28%281882%20avant%29%20%3aMILL%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=1&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=1&MAX3=100&DOM=All

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Ces petites images naïves apparurent avec les premiers grands magasins. Elles se développèrent à profusion à la fin du XIXème siècle et au début du siècle suivant, comme support publicitaire. Les chocolatiers en saisirent plus que quiconque tout l’intérêt pour choyer leur clientèle d’enfants.

Véritable outil pédagogique, les chromos présentaient les thèmes les plus variés, la géographie, les sciences, les arts, et naturellement l’histoire. La Révolution française y tient une place de choix et fournit au sujet qui nous intéresse ici plusieurs séries consacrées aux Guerres de Vendée et à la Chouannerie.

Source : http://guerredevendee.canalblog.com/tag/Charette/p10-0.html

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CHARETTE PRIS A LA CHABOTTERIE (23 Mars 1796)

Travot l'atteint enfin au village de la Chauvière, mais il résiste encore. Dans ce combat, il voit tomber près de lui le chevalierde la Jaille et le brave Caillaud. Il échappe pourtant, mais il n'a plus d'asile : une fièvre ardente le dévore ; il est pressé par le besoin et n'ose réclamer aux fermes sur sa route ni un peu de pain ni un peu de repos. Toutes les fermes sont occupées par des soldats acharnés à sa poursuite. Le 23 mars, son armée était réduite à trente-deux hommes. Lui-même n'avait plus de cheval et courait à pied nuit et jour, lorsque quatre colonnes le cernent à la Prélinière, dans la paroisse de Saint-Sulpice-le-Verdon (1). - C'est ici, s'écrie-t-il, qu'il s'agit de lutter jusqu'à la mort et de vendre chèrement sa vie ! Seul avec ses trente-deux compagnons, il soutient pendant trois heures la charge de deux cents grenadiers et chasseurs. Douze cadavres lui servent de retranchement. - Il reçoit un coup de feu à la tête ; un coup de sabre lui coupe trois doigts, mais il résiste encore... Un dévouement sublime prolonge alors ses jours... Un déserteur alsacien, Peffer, qui a pour lui une espèce de culte « poussé jusqu'à la férocité la plus sanguinaire envers ses ennemis », lui donne son chapeau et prend le sien où flotte le panache blanc. « Mon général, s'écrie-t-il alors, sauvez-vous ! A l'aide de votre panache je les attirerai tous sur moi, et ils me tueront ». Peffer avait dit vrai. Cinq grenadiers de Valentin le massacrèrent, tandis que Charette gagnait le bois de l'Essart, près la Chaboterie. Là, paraît la colonne Travot. Un nouveau et suprèrne combat s'engage. Haletant, épuisé, perdant son sang par trois blessures, le général chancelle. Le vendéen Bossard, domestique de Charette, le charge sur ses épaules. Bossard est frappé à mort. Le jeune Laroche-Davo s'approche pour saisir ce glorieux fardeau ; comme Bossard, il meurt sous les balles républicaines. Un troisième, dont le nom est malheureusement ignoré, se dévoue encore (2).Charette, sans connaissance, est déposé dans un bois, près de la Chabotterie. Travot, cinq minutes après, y pénètre avec ses voltigeurs (3). Le chef royaliste est fait prisonnier, mais en rendant son épée il a retrouvé son énergie...

Source : http://www.histoiredevendee.com/ch37.htm#CHARETTE%20PRIS%20A%20LA%20CHABOTERIE%20%2823%20Mars%201796%29

Superbe image... Very Happy

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Les Vendéens demandent à Cathelineau de prendre la tête de l'insurrection, peinture de Jean-Hubert Sauzeau, 1900.

Jean-Hubert Sauzeau : Ce peintre, sociétaire des artistes français depuis 1901, est né le 3 septembre 1856, mort le 30 mars 1927. Il a été domicilié 57 rue Paul-François Proust à Niort. Il est l'époux de Cécile Marie Marguerite Hélène Ferret et fils de Evariste Sauzeau et de Marie Geneviève Fouretier

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Le Vendéen, peinture de Julien Le Blant

Présentation du peintre : Julien Le Blant est né en 1851 à Paris, mort en 1936 à Paris), est un peintre français, spécialisé dans des scènes de la guerre de Vendée. Il est autodidacte mais a pris quelques cours avec Ernest Girard un élève d'Ingres (1813–1898) et fait ses débuts en 1874 avec le tableau L'Assassinat de Lepeletier Saint-Fargeau.

Cette huile sur toile de dimensions moyennes (65 x 46 cm) représente le passage de la Loire au lendemain de la défaite de Cholet. Une mention au dos du cadre indique « Défaite de l'armée vendéenne à Saint-Florent, 17 octobre 1793 ». L'épisode eut lieu cependant le 18. On distingue au centre du tableau, au milieu de la foule massée en désordre sur les grèves de la Loire, le général Bonchamps mourant, allongé sur son brancard.

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La toile est signé au bas à gauche, « César Mad.11.1905 », avec comme précision supplémentaire, au verso, « d'après une étude de Béranger ». La fiche descriptive d'Ebay, très détaillée, propose une douzaine de photos pour apprécier l'œuvre sous tous les angles. Le prix de départ des enchères à été fixé à 750 €.

Source : Guerre de Vendée

Le Général Lescure blessé passe la Loire à Saint-Florent, peinture de Jules Girardet en 1882, Musée Birkenhead, Grande-Bretagne

Biographie du peintre : Issu d'une famille suisse huguenote, fils du graveur Paul Girardet et de Louise-Alexandrine Sandoz, et frère des peintres Eugène Girardet et Léon Girardet, il étudia à l’École des beaux-arts de Paris où il eut pour maître Alexandre Cabanel. Il a surtout peint des portraits, des scènes de genre, des tableaux historiques (guerres révolutionnaires en Bretagne, Louise Michel et la Commune) et quelques sujets orientalisants. Ses œuvres ont été couronnées au Salon de Paris de 1881 et il a obtenu la médaille d'argent à l'Exposition universelle de 1889.

Source : Wikipedia

Bataille du Mans, 13 décembre 1793, huile sur toile de 1852 de Jean Sorieul, exposée au Musée de la Reine Bérangère du Mans

Présentation du peintre : Jean Sorieul est un aquarelliste et un peintre militaire ; né à Rouen, élève de Bellangé et de Léon Cogniet, il a la passion des uniformes comme en témoigne le conte que lui a consacré Maupassant en 1882. On peut voir deux de ses oeuvres sur le net : une gravure concernant les uniformes de la brigage irlandaise de France , et Le Combat de Quiberon en 1795 .

L'oeuvre de Sorieul célèbre à l'envie des armées révolutionnaires mais aussi la gloire militaire et politique du Second Empire. Il a par exemple consacré 11 aquarelles à L'Ambassade de S.E. le Comte de Morny au couronnement de sa Majesté Alexandre II, Empereur de toutes les Russies, Moscou 1856 et St Petersbourg 1857.

Le peintre vient de mourir lorsque Zola commente sa Bataille de Tracktir (campagne de Crimée) présentée au Salon de 1872 ; aussi ironise-t-il discrètement sur la dimension idéologique et sur la facture du tableau visiblement goûté par "la foule" :

[...] on regarde un grand tableau de bataille, le seul grand tableau de bataille qui soit au Salon. On reconnaît l'uniforme russe. Ce n'est pas un épisode de nos désastres. L'artiste nous a consolés en peignant la bataille de Tracktir, glorieux souvenir de notre expédition de Crimée.

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Mort du général D'Elbée, huile sur toile de Julien Le Blant, XIXe siècle musée du Château, Noirmoutier-en-l'Île.

Petit rappel : D'Elbée a été à plusieurs reprises blessé lors de la Bataille de Cholet. Déplacé sur l'île de Noirmoutier pour y être exécuté, ses blessures furent telles que les républicains durent l'asseoir dans un fauteuil face au peloton d'exécution...

Petite photo du fauteuil retrouvé (le corps de D'Elbée ne fut jamais retrouvé) :

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La Mort de Henri de La Rochejaquelein, huile sur toile de Alexandre Bloch, XIXe siècle (musée Dobrée, Nantes).

Présentation du peintre : Il fut élève de Jean-Léon Gérôme et de Jules Bastien-Lepage. Il expose pour la première fois au Salon en 1880. Il peint des scènes de genre, mais également des peintures historiques ; il expose au salon une série de tableaux qui illustrent notamment des épisodes de la Chouannerie.

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Le passage de la Loire, par Gérard-Robert-Cormy

Peintre de la couleur établi dans le Marais breton, Gérard-Robert Cormy a consacré une partie de son œuvre aux Guerres de Vendée. En plus de son exposition permanente à La Barre-de-Monts, il est aujourd'hui possible de voir ses toiles vendéennes à Saint-Gervais.

Les toiles exposées, de 60 cm à 1,20 m de côté, sont proposées à la vente de 250 à 15.000 €.

Lien vers le site de Gérard-Robert Cormy, Peinture sur les Guerres de Vendée

Images sur les Guerres de Vendée Champrenaud

C’est une scène de la guerre de Vendée : les blancs sont à leur bivouac ; on leur a amené une fillette sur laquelle on a trouvé une cocarde tricolore ; c’est une espionne, peut-être, une patriote, une ennemie.

On lui fait subir un interrogatoire sévère. Rassurez vous on ne lui fera pas de mal ; on se contente de l’effarer un peu.

Il y a là un vieillard qui fait les gros yeux, mais c’est pour rire.... Peut-être songe-t-il à ses petits-enfants, qui ont le même âge.

En tout cas il n’ordonna rien de cruel ; car ceux qui sont près de la tombe sont indulgents à ceux qui sont encore si près du berceau.

Article et gravure relevés dans le petit journal illustré du 22 août 1891.

http://celtiq.perso.neuf.fr/champrenaud.html

Présentation de la Peintre : L' épouse de Georges Moreau de Tours, Thérèse Moreau de Tours née Thérèse de Champ - Renaud ( 1861 - 1921 )
D'origine Suisse, était aussi une artiste peintre, elle travailla avec Alexandre Cabanel
Ses oeuvres sont rare sur le marché .
Et exposa au Salon des Artistes Français entre 1885 et 1893 .
Parmi ses autres nombreux tableaux : des marines, des natures mortes, des paysages.
Ses toiles étaient signées Thérèse de Moreau de Tours ou Thérèse de Champ - Renaud .
Elle a peint aussi des scènes patriotiques se passant sous la révolution.

Quelques images de Pierre Joubert sur ce thème, dessinateur talentueux et magistral que tous les scouts du Monde connaissent (J'en rajouterais d'autres dès que je les retrouve) :

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Images sur les Guerres de Vendée Chouans

Biographie de Pierre Joubert : A lire ici

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Léonard-François Oger soignant Charles de Bonchamps. Détail du tableau de Thomas Degeorge (1837) Ecomusée de la Vendée au Puy du Fou.

Le texte ci-dessous est extrait du livre de Raoul Mercier "Le monde médical dans la guerre de Vendée" Arrault-Tours, 1939 (p. 47) :

"Le chirurgien Oger, de Saint-Florent-le-Vieil, né à Chaudron-en-Mauges le 25 septembre 1757, s'est fait recevoir maître en chirurgie à Angers en 1789.

Il n'est point le premier venu à la chirurgie dans sa famille car on est chez lui, de père en fils, "restaurateur de membres disloqués (1)".

Si son père, René Oger (1720-1801), n'a joué qu'un rôle fort modeste dans la guerre de Vendée, celui de volé et battu par les chauffeurs de 1798, il ne le doit qu'à son âge avancé.

Oger, le fils, dénoncé comme un des instigateurs de l'échauffourée de St-Florent-le-vieil, se montre aussi ardent dans la mêlée que secourable aux blessés : il mérite son double titre de chirurgien et major du poste de Saint-Florent.

C'est un des plus violents adversaires de l'officier de santé républicain Renou qu'il a forcé à prendre la fuite.

Lors de l'attaque de Nantes, le 29 juin, il a l'occasion de soigner Cathelineau dont l'agonie se prolonge jusqu'au 14 juillet.

Une fois son père décédé, Oger, plus fier de son titre de "restaurateur" que de celui de maître en chirurgie, fait paraître l'annonce suivante :

Le citoyen Oger, chirurgien à Saint-Florent-le-Vieil, donne avis de la mort de son père, Oger, de la Moncelière, à Chaudron, connu par ses talents pour la restauration des os fracturés, luxés, déplacés, et offre ses services dans cette branche de l'art de guérir, dont la connaissance est héréditaire dans sa famille et que ses ancêtres ont pratiquée depuis un temps immémorial.

Sous la royauté, François Oger reçoit la Légion d'honneur avec pension : il meurt en 1822."

(1) Chanoine Uzureau, Andegaviana, 20e série, p. 193.
(fin du texte de Raoul Mercier).

En 1820 au Marillais, à la fin de sa vie, Clément-Claude Clemenceau, le second fils de François-Jacques dit "l'homme", est aussi un des patients du chirurgien Oger (Voir la rubrique "Cousins Clemenceau du Grand Moulin").

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D'Elbée protégeant les prisonniers républicains après la bataille de Chemillé , XIXe siècle ,Musee d'Histoire et des Guerres de Vendee Cholet, France par Marie Felix Edmond de Boislecomte

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Description Français : "Chouans"
Date fin XIXe siècle
Source Musée des Beaux Arts de Lille
Auteur Charles Fortin

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Tableau d'Auguste-Emile Bellet (1856-1911) "Scènes de la guerre des chouans" 1882. Musée des Beaux-Arts de Rennes.

Le dernier tableau est assez connu et souvent utilisé pour montrer la souffrance des vendéens et chouans qui donnèrent leur vie pour protéger leur Foi et leurs libertés. Ici, le peintre a réussi à pousser la symbolique à la perfection en représentant l'essence même du combat contre-révolutionnaire en quelques coups de pinceaux, dans un tableau au style épuré qui fait passer le message sans fioritures ni amabages ridicules...

L'un de mes tableaux préférés ! Very Happy

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Évariste Carpentier
Description : Chouans en déroute
Date 1883
Technique/matériaux Huile sur toile,
Dimensions 90 x 60 cm
Lieu actuel Musée d'Art et d'Histoire de Cholet

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