Quand la délinquance roumaine explose...

Alors que le Premier Ministre Jean Marc Ayrault profitait de la récente polémique autour des démantèlements des camps illégaux pour en appeler à la levée des restrictions du marché du Travail (datant du 18 Janvier 2008) pour la communauté Roms, une récente note de la Police Judiciaire révèle que « le nombre de ressortissants roumains mis en cause dans les crimes et délits a bondi de près de 70% », jetant ainsi un beau pavé dans la mare de la bienpensance flasque de nos véhéments républicains.

Dans le Parisien, on peut même lire : « Corollaire habituel de cette délinquance, la criminalité liée aux mineurs roumains a bondi entre 2009 et 2011 : + 102,92%, avec plus de 5000 mis en cause l’an dernier, en grande majorité dans des affaires de vols, d’agressions et d’escroqueries », écho notable des propos de l’ancien ministre Guéant qui avait dû subir les foudres socialistes après avoir annoncé en 2011 que « 10% des personnes passant devant les tribunaux parisiens étaient de nationalité roumaine ».

L’antiracisme élevé en dogme politique atteint ici ses limites en se confrontant aux dures réalités sociales. S’il faut se garder de jugements manichéens et à l’emporte-pièce, il est évident que le pitoyable laxisme judiciaire mêlé aux inepties politiques de ces dernières années n’ont fait qu’ouvrir de larges autoroutes à la délinquance étrangère, roumaine ou pas d’ailleurs. Comme disait un policier au journal : « C’est le gros problème : ils n’ont pas de papiers, on les retient quelques heures, on les place en foyer d’où ils s’échappent à loisir. Il n’est pas rare d’arrêter les mêmes deux fois dans la même journée »… Et nos gouvernants de revenir doucement mais sûrement sur l’interpellation de clandestins, allant même jusqu’à accorder l’Aide Médicale de l’Etat à plus de 200 000 d’entre eux (Coût de près de 600 millions d’euros par an quand même).

Les roumains ne font que profiter des largesses européennes, jointes au laxisme judiciaire et à l’aveuglement politique français, pour remettre lentement en cause l’Etat de Droit en France. Il n’est pas ici question de se répandre dans le racisme ou dans la xénophobie notoire, la Communauté Roms n’ayant pas l’apanage de la délinquance. Mais il faut absolument sortir de cet angélisme politique pour comprendre l’importance de ce phénomène de remise en cause qui, s’il n’est pas rapidement jugulé, ne fera que catalyser le profond malaise français.