Le Revers de la Balle : le mal-être des policiers français

Je viens de tomber sur cet article sur Ouest France, sur le livre le Revers de la Balle :

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Citation :: Nicolas Verdes n’est pas un flic de roman. Mais pour raconter la vraie vie des policiers, il en a pondu un, de roman. Pas de la grande littérature. Mais des pages qui touchent par leur sincérité et leur authenticité. Ce livre, Le revers de la balle, il l’a écrit en hommage à son vieil ami, Gilles Roche, lieutenant de police assassiné à Évreux, le 7 mai 2001.

« Il a été abattu de trois balles, dont une dans la tête, par le conducteur d’une BMW en excès de vitesse, qu’il s’apprêtait à contrôler », raconte le policier rennais. Cette nuit-là, lui aussi était en poste dans l’Eure. À quelques kilomètres du drame. « Quand j’ai appris qu’un collègue avait été tué, j’ai hurlé dans ma radio : Qui c’est ? Qui c’est ? C’était Gilles, un super-copain. »

Autre passage de l'interview :

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Citation :: On y découvre des policiers qui ne se sentent pas respectés, ni dans la rue, ni par leur hiérarchie, ni par la justice : « On passe son temps à trimer comme des malades, mais pour quel résultat ? »

Le revers de la balle a été publié à 200 exemplaires. Quasiment déjà épuisé, il doit être réédité. « Au commissariat de Rennes, tous les collègues l’ont lu », jubile Nicolas Verdes. Beaucoup ont laissé des commentaires émouvants sur la page Facebook consacrée à l’ouvrage, remerciant l’auteur, assurant reconnaître leur quotidien épuisant.